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L’Afrique à mes yeux

2014-10-21 -

Le 24 janvier 2014, en Tanzanie

Une fois arrivé en Tanzanie, vous serez du premier coup ébloui par son paysage. Quel beau pays !

Bien ensoleillé, ciel tout bleu, nuages blanches, une immense verdure s’étend à perte de vue. C’est magnifique ! À l’horizon, le bleu-vert se voit clairement, puisqu’il n’y a pas de pollution. En regardant au loin, vous sentirez soudainement en mesure de voir si loin, l’azur est transparent, limpide et pur. Sur cette terre pittoresque, il vous paraît que le ciel t’approche beaucoup plus, comme s’il suffisait d’étirer le bras pour toucher le ciel bleu.

L’Afrique à mes yeux

Ici, la Tanzanie est couverte partout de végétation luxuriante : de grands arbres en forme de dragons dormants, des cactus géants, d’autres arbres fleurissants, et ceux dont les branches s’étendent en de diverses formes exagérées vers le ciel. De loin, ces arbres dont poussent de longues branches, se dressent tranquillement sur la belle plaine africaine, comme de grands parapluies ouverts.

L’ébène d’origine tanzanienne est rare et précieux. Ce bois est si dur et lourd comme le fer. A travers la sculpture, les Tanzaniens en font toutes sortes d’objets d’art – figures, animaux, et une grande variété de masques. Seul ce genre d’objets artisanaux pourra représenter vraiment les caractéristiques de l’Afrique

L’Afrique à mes yeux

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Les forêts, riches ressources de la Tanzanie, représentent 40﹪de la superficie terrestre du pays. De multiples fruits parsèment et nourrissent de génération en génération des Tanzaniens. Et on entend dire qu’ici, le café et le thé sont les meilleurs du monde. D’ailleurs, connue dans toute l’Afrique pour l’enthousiasme de ses citoyens, la Tanzanie est nommée «pays africain des gentilshommes ». Même si vous ne comprenez rien la langue, beaucoup d’habitants locaux vous saluent chaleureusement dans la rue, vous n’y êtes pas du tout seul.

Sans stress ni inquiétude des Chinois, les Tanzaniens, affrontent calmement les déceptions et mènent de génération en génération une vie heureuse. Même les « pauvres » africains peuvent bien consommer et jouir de la vie. A condition d’avoir de l’argent pour une bouteille de bière, ils n’hésiteraient pas de le faire. Après avoir bu, ils se sentiraient bien à l’aise, sans aucun souci du demain. Par rapport à eux, les Tanzaniennes sont beaucoup plus travailleuses. Elles se voient toujours porter des objets lourds et faire la navette entre les villages. Les Africaines s’habillent soigneusement. Seul trois tissus à dessins de couleurs vives constituent leurs vêtements multifonctionnels. Une jupe se fait avec un seul tissu : envelopper les jambes avec celui-ci et replier la lisière du dernier à l’intérieur. Quelle technique ! Malgré une journée de travail, la jupe ne se lâche pas. Et le deuxième tissu drapé sur le corps devient une veste ou un manteau. Quant au troisième, enroulé autour de la tête, il pourrait être un beau chapeau ou un coussin pour porter des choses.

L’Afrique à mes yeux

Restant un peu longtemps en Afrique, nous trouvons que les Africains sont plus optimistes, ont moins de désirs et d’anxiété que nous. Vivre comme la plupart des Tanzaniens qui voient la vie en rose et qui ont pour base le bonheur, est peut-être une autre sagesse d’existence.

Le 1e février 2014, au Grand Zimbabwe

Comme on écrit dans Géographie de l'Afrique : «les preuves d’une civilisation perdue se révèlent comme des fumées se levant du continent africain », les vestiges du Grand Zimbabwe, ceux de Khami, les peintures murales dans le Mont Matopos, ainsi que les totems significatifs des sculptures en pierre, tout cela constitue l’essence des indigènes africains, nous forme un paysage splendide, et révèle immédiatement la civilisation d’ « Eldorado » autrefois prestigieuse. D’où nous commençons le voyage du seul pays du monde baptisé selon les vestiges archéologiques - Zimbabwe.

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A l’école secondaire, on apprend à travers les cours d’histoire qu’en Afrique, en plus de la civilisation de l’ancienne Egypte, de l’Ethiopie et de Nubia, existe une civilisation nommée «Monomotapa ». Un ami zimbabwéen m’a dit : «Dans ce pays, beaucoup de beaux endroits méritent d’être visités, et le Grand Zimbabwe en fait partie ». Cette fois, l’occasion me vient d’aller au Grand Zimbabwe, situé dans la province méridionale de Machungo, à environ 350 km d’Harare, capitale zimbabwéenne. Parti à 7h30, j’y suis arrivé à dix heures et demie.

Seul un mot pourrait bien caractériser le paysage sur le chemin, soit « beau » !

L’arbre vert, l’herbe verte, de nombreux acacias de forme unique et magnifique forment un très beau paysage. Entre-temps, apparaissent parfois des champs, dont les uns couverts des cultures vertes et d’autres avec des troupeaux de moutons et de bœufs. Ici, vous pourrez bien admirer son nature et harmonie.

L’Afrique à mes yeux

La civilisation du Grande Zimbabwe, autrefois glorieuse, ne laisse aujourd’hui que des ruines.

Pourtant, ces ruines nous donne quand même un choc violent du cœur. Il vous semblerait inimaginable que dans cette jungle, cette colline inhabitées, se soit cachée une telle civilisation autrefois brillante. Dans un rayon de quelques kilomètres carrés, se répartissent des dizaines de grandes et petites architectures rondes en pierre. Parmi ces constructions, les plus grandes, sont les palais du rois et de la reine, celle-là situé sur une colline, celle-ci dans la vallée au pied de la colline, à environ un ou deux kilomètres de la précédente. Comme ces bâtiments sont tous faits en pierre, les ruines sont également nommées « la ville de pierres ».

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En fait, la ville de pierres a été dans l’Antiquité la capitale de Monomotapa. On dit qu’à l’apogée du royaume, la population de la capitale a atteint plus de 20 000. Comparé à d’autres capitales, ce n’était pas une grande ville. Mais pour l’Afrique australe peu peuplée, l’apparition d’une ville de telle taille était vraiment un miracle. Le royaume de Monomotapa a existé entre le 11e siècle et 17e siècle, soit entre la fin de la dynastie des Yuan et le début des Qing. Alors, qui l’a été construit? Pourquoi a-t-il été ruiné? Où sont les descendants des habitants de la capitale? Sans aucun document historique, tout cela reste à nos jours un mystère ---- C’est peut-être le charme de l’histoire.

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